Manuel FRANQUES, éleveur de vaches Aubrac à SEBAZAC-CONCOURES (12)
Quelles formations avez-vous suivi et quel est votre parcours ?
J’ai passé un BEP Aménagement de l’Espace Rural à St Sernin sur Rance (12) puis un BAC STAE (Sciences et Technologies de l’Agronomie et de l’Environnement) à Albi (81).
Par la suite, j’ai fait de l’intérim, notamment dans les Espaces Verts et j’ai travaillé à l’usine. Ces expériences professionnelles m’ont fait grandir et n’ont fait que confirmer mon envie profonde de consacrer mon temps professionnel à l’exploitation.
Alors pourquoi êtes-vous devenu agriculteur ?
J’ai toujours vécu dans cet univers. Mes parents possédaient un élevage bovin laitier et j’ai été au contact des animaux depuis mon plus jeune âge. Au décès de mon père, je donnais un coup de main à ma mère et repris peu à peu l’exploitation, jusqu’en 2016 où j’ai décidé de changer réellement de type d’élevage. Etre à son propre compte est un luxe, c’est beaucoup de responsabilités mais une qualité de vie non-négligeable.
Vous parlez d’être à votre compte, pour vous, quelles sont les qualités requises ?
Il faut avant tout être passionné, être agriculteur est un mode de vie. Chaque personne devrait s’épanouir au travail, pour ma part c’est l’amour des animaux qui me fait avancer. Et pour finir, il faut être polyvalent, et avoir des compétences pour gérer et pérenniser l’exploitation.
Pourquoi avez-vous choisi l’élevage en agriculture biologique ?
Sur les dernières années d’élevage de vaches laitières, nous étions passés en agriculture biologique. Il semblait logique de continuer sur cette voie. De plus, cela relève majoritairement d’une philosophie de vie. Je suis convaincu par l’agriculture biologique, notamment grâce à la richesse des terres et l’environnement.
Pourquoi avez-vous changé de type d’exploitation ?
Dans un premier temps, je voulais rester sur un élevage bovin, car je connais l’animal, ses soins, son alimentation… C’est rassurant et permet d’avoir une meilleure rentabilité grâce à mes connaissances des animaux. Actuellement, je possède 50 vaches et 10 génisses de renouvellement. Toutes mes vaches sont inséminées et j’ai pris la décision de grouper les vêlages. Les veaux partent entre fin mars et fin juin. Ma surface d’exploitation est de 105 SAU (Surface Agricole Utile).
Comment sont réparties vos journées ?
Cela dépend vraiment de la saison. Actuellement, c’est la période des vêlages et comme j’élève des veaux sous la mère, les veaux tètent matin et soir. Le reste de la journée est consacré aux soins, à l’alimentation des bêtes, l’entretien et le nettoyage du bâtiment. Les vaches gestantes sont équipées de détecteur de vêlage, donc dès qu’une vache va mettre bas, je suis alerté et je me rends sur l’exploitation pour l’aider si besoin.
Vous parlez de la saison actuelle, mais l’été, pratiquez-vous la transhumance ?
Malheureusement non. Mais cette année, nous avons testé le pastoralisme en amenant les vaches sur le Causse. Elles ont côtoyé des brebis, la rencontre a été assez comique. Le pastoralisme permet de diversifier leur alimentation et d’entretenir les terres.
Quels travaux avez-vous réalisé avec NATERA et pourquoi nous avoir choisi ?
J’ai choisi de construire un bâtiment en accord avec l’environnement, c’est pourquoi le matériau principal est le bois. NATERA m’a accompagné pour l’ensemble des tubulaires (cornadis, contention..) et des abreuvoirs. J’ai choisi la proposition de NATERA, car mon père travaillait déjà de son temps avec l’entreprise. De plus, Yohan GRIALOU, le technico-commercial a su me proposer un devis avec des produits de qualité à un prix raisonnable. Les compétences de Yohan et son relationnel ont créé une relation de confiance. Je ne regrette absolument pas mon choix.